top of page

Irina Yanislova - Diana Korkunova.


✎ caractères —

Ambitieuse, franche, calme, créative et déterminée.


✎ biographie —

Souhaitez-vous connaître la raison qui a poussé Irina Yanislova à se retrouver loin de sa Russie natale?


Cette jolie poupée russe au sourire d’ange, cache au fond d’elle un triste passé. Née d’un mariage infructueux entre deux riches fonctionnaires de Moscou, celle-ci fut abandonnée à sa grand-mère maternelle, Ekaterina Tolenov, ayant comme seul contact avec ses parents; des versements mensuels de quelques milliers de roubles sur son compte en banque.


Depuis sa plus tendre enfance, elle n’a connu que le froid et la nuit sans fin de la triste ville de Norilsk. Mais jamais elle ne s’est plainte. Bien que son éducation ne fut pas des plus facile, ni des plus conventionnelle, Irina était heureuse de pouvoir rentrer le soir dans une petite maison où elle était capable de ressentir l’amour presque maternel, de la part de sa grand-mère. Elle s’est toujours demandé à quoi pouvait servir l’argent de ses parents dans une ville aussi paumée et pauvre que Nolrisk. En effet, de ses six ans à ses dix ans, elle a travaillé pour le compte de son oncle, dans une petite épicerie de quartier. Son travail était de trier les produits, tout en alternant avec l’école à la maison faite par sa grand-mère.


C’est seulement à partir de ses dix ans qu’Irina pu s’inscrire dans un bon établissement scolaire de la ville, après plusieurs semaines de supplications auprès de sa famille. Bien qu’à cause de l’Aktirovka, elle passait plus de temps à la maison à faire ses devoirs et à dessiner, elle avait un très bon niveau scolaire.


Aktirovka est un mot magique pour la plupart des écoliers de Norilsk. C’est aussi un mot nostalgique. Cela veut dire que suivant les conditions météos il est recommandé pour les enfants de rester chez soi sans aller en cours. Irina détestait ce mot. Cela voulait dire moins d’occasions d’apprendre et donc d’avoir moins de chance de pouvoir avoir son diplôme et partir de cet enfer polaire. Elle a toujours voulu partir. S’en aller découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures.


Son rêve; celui de devenir une styliste renommée et ainsi créer les vêtements que tout le monde porterait dans les grands pays comme les Etats-Unis, la France, l’Angleterre.. Ses nuits blanches étaient passées à dessiner des croquis de robes de princesse, des vêtements que jamais elle ne pourrait penser porter chez elle, mais qui la faisaient rêver rien qu’en les regardant sur les plus grandes stars à la télévision. Elle finit enfin, après plusieurs années d’études secondaires, par avoir son diplôme avec une très bonne mention. Elle pensait que tout était enfin fini, qu’elle pourrait enfin s’en aller loin de Norilsk et enfin vivre son rêve de petite fille. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Avec sa grand-mère malade, Irina passait le plus clair de ses journées à s’occuper de la maison et de la vieille femme. Elle en a abandonné ses études de stylisme, qu’elle avait entamé dans la capitale russe, quelques mois avant le déclenchement de la maladie de la vieille dame Tolenov. Du moins, jusqu’à ses vingt-deux ans. Sa grand-mère fut prise en charge, ce qui permit à la jeune russe de recommencer à penser à son échappatoire. Son grand rêve des Etats-Unis vit enfin le jour lorsque la jeune femme choisit de dédier ses économies à ses études, après que son université moscovite ait proposé des envois universitaire dans une grande école à San Diego, aux USA.


Aujourd’hui nouvelle étudiante à l’école des arts, en section stylisme de San Diego, Irina n’a jamais été aussi épanouie, aussi impatiente de commencer définitivement sa nouvelle vie américaine.


Sa vie n’a pas été des plus simples, elle a souffert, elle a dû grandir avant l’âge, mais elle ne changerait cela pour rien au monde. Car c’est grâce à toute ces difficultés qu’Irina Yanislova se retrouve aujourd’hui à vivre son propre rêve américain, à San Diego.


✎ lien —

à définir.

24 vues

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page