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Freyja Parson - Orion Carloto.


✎ caractères —

— impulsif ; bornée ; franche ; nonchalante ; impatiente.

 

✎ biographie —

Qui suis-je ?

Je suis Freyja Parson. Mais savez-vous réellement qui je suis ? Non, bien sûr que non. Personne ne le sait parce qu'au fond je suis qui je te décide de vous montrer. Un jour je peux être quelqu'un et le lendemain quelqu'un d'autre si je le souhaite. Êtes-vous sûr de connaitre mon vrai prénom ? Jamais. Freyja n'est que le nom par lequel je veux qu'on me connaisse et pourtant, s'en est un autre qui est inscrit sur mon passeport 'Alexis Parson'. Trop banal. Trop anodin pour une fille comme moi. C'est alors sous le nom de Freyja Parson. Freyja déesse nordique de l'amour, de la guerre et de la sexualité, il n'y a pas plus emblématique comme prénom.


Femme forte, impulsive et indépendante je suis. Du caractère ? J'en ai à revendre et autant dire qu'il ne vaut mieux pas de chercher. Jolie rose vous risquerez de vous y piquer. Je n'ai pas froid aux yeux, je recule devant rien. Lorsque j'ai quelque chose en tête, il ne vaut mieux pas tenter de se mettre en travers de mon chemin. Je ne mords pas, mais je suis rusée tout simplement. Têtue, obstinée, impatiente, capricieuse sont tant de défaut qui me qualifie mais vous savez quoi ? J'en ai pas grand-chose à faire. Vous pouvez bien penser ce que vous voulez de Freyja Parson, ce n'est pas ce qui changera quelque chose à ma vie. La vie que je me suis construite.


Mon histoire.

Une belle maison dans San Diego, une brésilienne pour mère, un riche homme d'affaire pour père et un adorable frère. Voilà le cliché de la belle famille américaine typique et heureuse. Ce fut vrai, durant dix ans, dix années passées trop vite. Fille à papa, je l'étais. Papa s'occupait bien de moi, m'offrait mille et un cadeaux. Maman était heureuse. Adrian prenait soin de moi. Mais voilà qu'un jour la police a embarqué papa. Sombre soirée d'été, les agents de police étaient venus sonnés à la porte de la maison, ils ont menotté papa et ne l'ont jamais ramené.


Les avocats, les préparations, les visites en prisons puis le procès. La sentence était tombée et papa a été condamné. Condamné à tort. Depuis toujours j'ai su qu'il était innocent, qu'il n'avait rien fait. Il toujours été un bon citoyen, il n'a rien n'à faire là-bas dans les geôles miteuses de la prison de San Diego. On l'a piegé, j'en suis persuadée. J'avais dix ans.


Les journalistes, la télévision, les journaux. Les média ne parlaient que de ça, un grand homme d'affaire mis derrière les barreaux, évidement que cela réjouissait les gens. Alors, maman fit nos valises direction New-York. Elle en avait marre, sans doute, d'être regardé de travers lorsqu'elle mettait un pied dehors. Alors on s'est enfuit à New-York, maman, Adrian, et moi. Je lui en veux, je lui en ai toujours voulu. On était si loin de lui, la fille à papa ne pouvait plus rendre visite à son père adoré. Alors oui, je lui en veux d'être partie là-bas dans la ville de la 'grosse pomme' comme on dit. Je suis restée enfermée à l'appartement. Sortir de ma chambre ? Je ne le faisais que trop peu souvent. Mais j'avais mon idée en tête : 'plus tard, je deviendrai avocate'. Je voulais devenir celle qui éviterait aux personnes comme papa de finir derrière les barreaux.


Il y a treize ans j'ai décidé d'être avocate et aujourd'hui je touche enfin mon rêve du bout des doigts. Jeune élève avocate, je sais ce que je veux. N'est pas stagiaire dans l'un des plus grands cabinets d'avocats de San Diego qui veut, et pourtant je le suis. Je travaille dur certes, mais je sais pourquoi je le fais. Mes adversaires dans les procès futurs n'ont qu'à bien se tenir. Je suis une bonne oratrice, je sais parler, je sais manier les mots et les silences. Je suis capable de vous faire croire en des choses que vous avez toujours réfutés. Je suis capable de vous persuader des choses les plus absurdes. Il suffit de bien choisir ses mots, de bien formuler ses phrases et de faire semblant d'y croire, y croire dur comme du faire. Manipuler les gens avec la parole ? Chose facile.


Mes hobbies.

Jeune femme passionnée par le droit et la justice, je ne suis pas que cela. J'aime l'art. L'écriture en particulier. Mon temps libre, je le passe à donner naissance à des personnages aux histoires les plus intrigantes et bien souvent les plus sombres. Mon premier roman ? Vous le connaissez peut-être, le seul que j'ai publié. 'Pris au piège'. C'est fou le succès qu'avait remporté ce livre et pourtant, je n'avais rien inventé du tout, voire même aucun mérite. Cette histoire ? c'était la mienne tout simplement. Ou plutôt celle de mon père. Qu'importe au fond, les gens l'ont lu, les gens l'ont aimé c'est l'essentiel.

Mis à part l'écriture, je m'intéresse à tout. Le cinéma, la musique, le dessin, la peinture. Toutes ces choses subjectives et parfois abstraite me fascine. Passer mon temps dans les galeries d'art et les musées, voilà ce que j'aime faire. Ce sont des moments que je n'échangerais pour rien au monde, j'observe ses œuvres, j'y réfléchis sans penser à autre chose.


La mythologie nordique. Elle aussi me fascine. 'Freyja', pas très étonnant qui d'autre aurait-eu l'idée de s'appeler ainsi ? Odin, Thor, Loki, Freyja, Hel tant de dieux qui me fascine. Étrange jeune femme que je suis, on me regarde de travers j'aime raconter aux gens ces mythes auxquels je crois réellement en réalité. Ça fait peur à certain, ça en fait rire d'autre. Et pourtant, j'y crois, ça me passionne.


Mes amours.

Hommes ou femmes ? Femmes ou hommes ? Qu'importe au fond, ce qui compte c'est la personnalité. Rien de plus, rien de moins pour me séduire que la personnalité. Certaines me fascinait, m'attirait mais jamais je ne m'aventure dans les histoires d'amours. 'Les histoires d'amour finissent mal' comme disait une célèbre chanson française et cela résume assez bien la raison pour laquelle je ne m'aventure pas dans ce terrain dangereux. Je m'y suis risquée, une fois ou deux, mais cela ne s'est jamais très bien terminé. Le plaisir du corps, le plaisir de la chaire, la luxure voilà quelque chose de plus plaisant et de... moins risqué disons. Je préfère ne pas me prendre la tête avec des sentiments, des questions et des problèmes. Je profite, tout simplement. Où est le mal à cela ? Nulle part, du moins pour moi. Cela fait frémir les prudes, cela me fait rire. Je m'amuse.

 

✎ liens —

Adrian Parson — il est son grand-frère. Il la protège, elle tient à lui. Ils sont très proches depuis toujours et cela n'est pas prêt de changer.

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