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Elliot Austen - Olly Alexander.


caractères

Passionné, joueur, ambitieux, timide, sensible


biographie

Depuis sa plus tendre enfance, Elliot est un garçon réservé, enfermé dans sa bulle, à l'abri du reste du monde. A l'époque, ses parents ne s'en inquiètent pas, persuadés que ça lui passera en grandissant. Malheureusement, non. Au fil des années, ils ne virent aucune amélioration dans son comportement. Toujours seul dans son coin, il observe beaucoup, mais ne dit jamais rien. Se faire des amis n'a pas été chose aisée. Malgré tout, il réussit à nouer quelques liens durant sa scolarité. Principalement auprès de la gente féminine, sans doute plus en phase avec son tempérament taciturne. Même entouré, il lui arrive encore de s'isoler quand la pression devient trop difficile à supporter. Une timidité maladive qui l'a bien souvent handicapé. Vint alors le jour qui modifia du tout au tout le cours de sa vie.


Par une après-midi des plus banale, Elliot, 11 ans, accompagna une de ses amie à son cours de danse. Assez gêné d'être le seul garçon dans une pièce pleine de demoiselles, il priait déjà pour que la session se termine. Ce qu'il n'imaginait pas, c'est qu'il tomberait littéralement en amour du corps en mouvement de sa camarde.


Le soir même, chez lui, il conta avec enthousiasme ses émois à sa mère qui, ni une ni deux, s'autorisa à passer le message à son père : « Ton fils est amoureux. » Si seulement les choses étaient si simples…


08/02/2004

Cher journal, Aujourd'hui, j'ai vu Clair danser. Je l'ai trouvé belle, très belle même. On dit que c'est normal de trouver les filles jolies. C'est bizarre, parce que pour moi, c'est la première fois. Je me suis regardé dans le miroir après la douche ce soir et j'ai pensé que moi aussi, j'aimerai qu'on me trouve joli. Peut-être que je demanderai à maman de m'inscrire dans l'école de Clair demain.


Quelle ne fut pas le surprise de ladite mère en recevant sa demande. « Tu sais mon chéri, je comprend que tu veuilles passer plus de temps avec Clair, mais la danse c'est pour les filles, pas pour les garçons. » La discussion se termina ainsi, sur une énorme déception. Son coeur se serra, mais habitué à camoufler ses émotions, son expression demeura neutre.


13/06/2006

Cher journal, Ça fait un moment que je ne t'utilise pas et j'en suis désolé. Je viens de te retrouver derrière le bureau. Ma vie n'a pas beaucoup changé, mais je vais au collège maintenant. Je vois toujours Clair et les autres, je transpire toujours autant quand je suis interrogé en classe et je n'ai toujours pas le droit de danser. Mais tu sais quoi ? Je le fais quand même.


Dans l'intimité de sa chambre, il arrive à Elliot de se livrer à cette occupation. Une sorte de libération, une impression qu'absolument rien d'autre n'a d'importance que l'instant présent, c'est ce sentiment qui s'empare de lui à chaque fois. Un sentiment dont il devient de plus en plus accro. Ces séances en tête à tête avec son miroir ne lui suffisent plus. Il voudrait pouvoir vivre cette extase sans arrêt.


De milles façons, il tente de convaincre sa mère, n'oubliant pas de cacher le fait que Clair ait, de son côté, arrêté le danse depuis longtemps. « Il a l'air de vraiment y tenir, on pourrait peut-être le laisser essayer ? » « Non ! Il en est hors de question ! Mon fils ne sera jamais une de ces tarlouzes en collant ! Est-ce que c'est bien compris ?». Pour la première fois, Elliot craqua sa coquille et explosa violemment sous le regard de ses parents. « Je te déteste ! Je vous déteste tous les deux !» Hurla-t-il avant de partir s'enfermer dans sa chambre et fuir par la fenêtre pour courir trouver refuge chez Clair.


A partir de cette désastreuse soirée, d'énormes tensions surgirent au sein de leur foyer. Elliot n'étant déjà pas très bavard se renferma d'autant plus, comme s'il essayait de supprimer son existence. Pas une seule parole, pas un seul regard, il n'échangeait plus rien avec sa famille. Cette famille qui avait rejeté la personne qu'il était et plus le temps passait, plus il se découvrait et plus il réalisait à quel point il devait être une déception pour ces gens qui l'avaient élevé. Gardant ses secrets pour lui, il les conservait précieusement dans son journal sans jamais avoir à les révéler.


Son père avait beau le menacer, chaque jour avec ses chantages, rien n'y faisait, Elliot se terrait dans son silence. Sa mère quant à elle, tentait de calmer le jeu, sans résultat. Il la trouvait si hypocrite à toujours prendre le parti de son père tout en essayant de lui prouver le contraire. Leur foyer resta une zone de guerre jusqu'à ses 16 ans. Son lycée se trouvant plus près de chez sa tante, on trouvait plus pratique qu'il y vive la semaine. Enfin, Elliot respirait de nouveau. Jusqu'au jour où sa tante, rentrée plus tôt du travail, le surprit à danser dans son salon. Restée un moment cachée à l'observer, elle compris tout de suite à quel point son neveu pouvait être passionné. Cette célibataire endurcit pris alors les devants pour lui en parler, et si dans un premier temps il redouta la suite de leur conversation, elle s'assura bien vite de le rassurer. « Quand tu fêteras tes 18 ans, tu viendras vivre ici et je m'occuperai de t'inscrire dans l'école que tu veux.. » Autant dire qu'il y avait bien longtemps qu'un jeune homme ne l'avait pas serré aussi fort dans ses bras.


Chose promise, chose due. Elliot eu 18 ans et s'installa à temps plein chez sa tante. Inscrit à l'école de danse du quartier, il ne pouvait pas rêver mieux. Pourtant, avec le temps grandi son ambition. A 20 ans, il décide de s'exporter à New York, s'imaginant déjà fouler les scènes de Broadway, rien que ça. Sa tante l'avait pourtant prévenue et à y repenser, il aurait du partir un peu mieux préparé.


A New York, il mettait les pieds dans la jungle, là où règne la loi du plus fort. Les poches presque vides, il se retrouva à faire la plonge et à récurer des toilettes pour réussir à payer le loyer de son taudis. 18m² dans un coin perdu du Bronx, seulement visité par les rats et les junkies. Tout de même, cette ville l’ensorcelle. Il découvre l'artistique Brooklyn et la folie décadente de ses clubs nocturnes. Comme une révélation, il donne une nouvelle définition à sa vie, bien loin de son conté en Angleterre.


Là bas, sa timidité se fait bousculer et il mentirait s'il disait qu'il n'aimait pas cela. Grâce à ses efforts, il réussit plus tard à intégrer l'une des meilleures école de danse et pour financer ses études assez coûteuses, décide de rejoindre une colocation en plus d'avoir pu compter sur ses nombreux contacts pour lui trouver un job dans l'un des nombreux cabarets de Manhattan. Dans la foulée, il rencontre soi-disant, le grand amour. Complètement aveuglé par cette nouvelle sensation, il se laisse influencer jusqu'à tout envoyer valser pour partir en road-trip sur les routes américaines avec son prince charmant. Pas si charmant que ça au final. Arrivé à Vegas, il ne trouva pas mieux qu'essayer de se remplir les poches au casino, de toute les façons possibles. Bien qu'Elliot n'ait choisi de ne voir que le bien en lui, en voyant la sécurité l'embarquer de force, il percuta un mur.


Seul et sans le moindre dollar en poche, il vendit le van de son cher et tendre qui croupissait maintenant dans sa cellule et quitta Las Vegas pour rejoindre San Diego. Sans se décourager, il décida de reprendre ce qu'il avait abandonné. Il repartait de zéro, incapable de retourner à New-York au vue de la situation. Peu lui importait tant qu'il pouvait danser, c'est donc la première chose qu'il fit en trouvant à nouveau refuge dans un cabaret.


Aujourd'hui, Elliot garde des séquelles de son temps passé dans son foyer, privé de sa liberté d'expression. Il a encore un peu tendance à ne pas partager ses émotions ou ses envies de peur d'être incompris ou jugé et se bat contre lui-même chaque jour pour changer. Il a encore ce côté enfantin, presque candide ou innocent qui porte souvent à confusion sur son âge. Malheureusement, il n'y a encore qu'à travers la danse qu'il s'assume pleinement.


liens

Andreï Kovacs – Il est son grand-frère spirituel, celui qui l'aide à dans ses moments de doutes ou les mauvais jours. Les deux hommes se sont rencontrés au cabaret où travaille le plus jeune un soir où il lui refusa un trop gros pourboire après qu'Andreï ait écouté le récit de ses malheurs. Depuis, ils se revoient régulièrement, partageant pas mal de centre d'intérêts et d'opinions. Elliot s'amuse à dire que c'est son sugar daddy puisqu'il n'hésite jamais à lui offrir à peu près tout ce qui pourrait lui faire plaisir.

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