✎ caractères —
Douce, déterminée, têtue, généreuse, franche.
✎ biographie —
« Si Dieu n’avait fait la femme, Il n’aurait pas fait la fleur. »
Dieu a fait la femme et dieu a fait la fleur. Dieu a créé la rose, fleur envoutante qui s’avère plus dangereuse qu’elle en a l’air. Sa couleur vous aveugle, sa beauté vous fait oublier que sous ces pétales de velours se cache des épines. « Qui s’y frotte s’y pique ». C’est à la rose qu’il faut comparer Calliope : belle mais méfiante, douce mais dangereuse, envoutante mais piquante.
Ce fut le 9 mai 1993 que naquit la petite Versace qui n’est autre que la fille de la grande Donatella Versace. À sa naissance, peu de monde s’intéressait à cette petite nouvelle de la prestigieuse famille italienne jusqu’au drame. Le 15 juillet 1997 lors de l’assassinat de son oncle, le créateur Gianni Versace, tous les regards se tournèrent vers cette enfant d’à peine 4 ans.
À seulement quatre ans, Calliope était devenue la future héritière de la maison de mode Versace. Ce fut donc sans grand étonnement que la jeune femme baigna dans le monde de la mode depuis sa plus tendre enfance. Sa mère tenait à ce qu’elle soit capable de prendre sa relève lorsqu’elle ne pourrait plus gérer la maison. Il fallait que la petite apprenne à créer, à gérer. Il fallait qu’elle soit digne de l’héritage que son oncle lui avait laissé. Alors, très tôt, elle assista à maintes défilés, elle apprit à dessiner en passant des heures avec sa mère lorsqu’elle concevait de nouvelles collections. Sa vie ne se résumait qu’à un seul et unique mot : la mode.
Lorsqu’elle eut atteint sa majorité, Calli devint officiellement l’héritière de la maison Versace. Arrivée à cet âge, elle dut également faire un choix : celui de son université. Sa famille lui conseillait les nombreuses grandes universités des Etats-Unis tel que Brown, Yell ou même Harvard mais elle n’avait pas envie d’aller là-bas. Elle voulait rester en Italie, son pays natal. Elle y était bien trop attachée. Elle passa alors deux ans à étudier le commerce en Europe mais rapidement, elle se rendit compte qu’elle avait besoin de prendre un peu ses distances. Enfin, pas ses distances non : son envol. Elle avait besoin de se détacher un peu de sa mère et de sa famille qui la couvait depuis son plus jeune âge. La petite Calliope Versace devait voler de ses propres ailes, ne serait-ce qu’un peu car jamais elle ne couperait les ponts avec sa famille. Elle tenait bien trop à sa mère et à ses oncles, c’était une valeur très importante chez les Versace. Et puis, elle était propriétaire de la plus grosse part de la maison familiale alors même si elle l’avait voulu, jamais elle n’aurait pu couper les ponts totalement avec eux, ils faisaient partis d’elle et jamais elle n’abandonnerait l’entreprise familiale. Gianni lui avait bien trop fait confiance alors qu’elle n’était qu’une petite fille et elle voulait lui prouver qu’il avait eu raison malgré qu’il ne soit plus là.
Alors, voulant prendre son envol, l’Italienne quitta son petit pays pour s’envoler vers les Etats-Unis. Elle finit ses études de commerce à Columbia, à New-York. La ville de la grosse pomme l’avait toujours attiré comme si cela allait lui permettre de trouver l’inspiration et le courage de reprendre un jour l’entreprise familiale. Cependant, une fois ses études finis elle se rendit compte que le soleil d’Italie lui manquait mais elle n’avait pas envie de retourner là-bas. Elle s’envola donc pour Los Angeles où elle géra l’une des boutique Versace de la ville mais rapidement, elle se rendit compte que Los Angeles n’était pas non plus une ville faite pour elle. Elle était tombée amoureuse de San Diego après s’y être rendue plusieurs fois pour rendre visite à Juliana sa meilleure amie.
Il y a alors un an et demi de cela, elle s’installa à San Diego pour y gérer la boutique de sa maison de couture, aidant toujours autant sa mère à distance bien que cela lui arrivait souvent de se rendre à Milan ou dans les différentes villes où se trouvaient les fashion week.
Elle se fit rapidement à sa vie à San Diego. Elle était eue ce don d’attirer les gens, tout le monde tentait de l’approcher, d’avoir ses faveurs après tout, elle n’était pas n’importe qui. Cependant, elle ne laissait pas n’importe qui l’approcher. Son héritage et sa notoriété la poussait à faire attention aux gens qu’elle fréquentait. Elle avait beau être une femme forte dans un sens, elle n’en restait pas moins fragile et elle n’avait pas envie de s’attacher à des personnes qui ne voyaient qu’en elle un nom de famille plus que ce qu’elle était réellement. Elle avait peu d’ami, c’est vrai, mais elle était convaincue d’avoir les meilleurs. Elle n’était pas du genre à s’entourer de milliers de personnes pour ne pas paraître seul.
Et malgré sa douceur et sa générosité, elle aimait qu’on la remarque, qu’on l’admire et qu’on la jalouse. Quelle femme n’aime pas attirer l’attention après tout ? Elle paraissait sûre d’elle, si sûre d’elle. Mais au fond, l’était-telle vraiment ? Elle savait qu’elle était jolie oui, mais il y avait autre chose qui brisait la confiance qu’elle aurait pu avoir en elle. La pression. La personne qu’elle montrait n’était qu’une façade au fond, cette jeune femme toujours aussi souriante, toujours aimable et gentille. Pour comprendre cette carapace, il fallait plonger un peu plus dans sa vie. La brune était obsédée par la réussite, tout ce qu’elle entreprenait elle devait y parvenir sans aucun échec. C’était sûrement l’une de ses plus grosses craintes : l’échec. Cette phobie provenait sûrement du fait de toute la pression que Calliope portait sur ses épaules. Alors qu’elle n’était qu’un bébé, son oncle lui avait légué la plus grosse part de l’entreprise qu’il avait créé en partant de rien. Il avait vu en elle, alors qu’elle n’était qu’une enfant, quelque chose de grand. Malgré qu’elle n’ait jamais vraiment connu Gianni, elle savait qu’elle se devait de réussir pour prolonger la réputation de l’empire familiale. Elle ne pouvait pas décevoir don défunt oncle, son autre oncle ou bien même sa mère. Toute sa famille avait les yeux rivés sur elle, la réussite voilà ce pourquoi elle était née.
Ecrasée par toute cette pression cela lui arrivait souvent de vouloir tout lâcher, partir loin. Au fond d’elle-même, Calli était une jeune femme plus brisée qu’autre chose, plus sensible qu’impassible mais elle ne le montrait pas. Elle préférait cultiver cette image de jeune femme heureuse et bien dans sa peau, après tout c’était plus facile non ?
✎ caractères —
Aelys Billson - Les deux jeunes femmes se sont connues lorsqu'elles étaient enfants, à Milan. C'était au cours de danse qu'elles ont fait connaissance, partager le même passe-temps les a sans aucun doute rapprochés. Cependant, Aelys est partie d'Italie sans même prévenir Calliope, chose que la brune n'a pas acceptée malgré les 7 années passées. Elle lui en veut encore.
Juliana Carla Fisher - Meilleures amies. Ju et Calli sont amis depuis toujours, du moins depuis aussi longtemps que Calliope s’en souvienne. Leurs parents étant amis dans le passé, elles passaient beaucoup de temps l’une avec l’autre. Depuis, elles sont inséparables.
Ezra Smith - Il y a trois ans de cela, les deux jeunes ont partagé une nuit torride alors qu’ils étaient tous deux à New-York. Depuis, ils se sont revus de temps à autres mais rien de bien sérieux.
Eden Lee Karson - Calliope avait repéré Eden sur les réseaux sociaux. Elle eut tout de suite un coup de cœur pour sa gueule d’ange et son physique avantageux. Quelques temps après, elles se sont retrouvées à la même soirée et l’Italienne la reconnue tout de suite. Elle a alors décidé d’aller lui parler et de l’aider dans sa carrière de mannequinat, la jeune Versace étant plutôt influente dans le monde de la mode.
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